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Ressoures en eau renouvelable

Les rivières, les lacs et les nappes d'eau souterraine sont alimentés de façon continue par les pluies et la fonte des neiges.

Si la régularité du climat et l'abondance des précipitations assurent le renouvellement régulier de l'écoulement des rivières, ou du niveau des lacs, on peut parler d'une ressource renouvelable. De la même façon, si la niveau de la nappe aquifère reste à peu près constant, la ressource qu'elle représente est aussi qualifiée de renouvelable. Mais il y a des exceptions: des nappes aquifères profondes existent par exemple sous le Sahara. Elles n'ont pas été constituées sous le climat aride qui règne actuellement dans ce désert, mais elles datent de plusieurs milliers d'année, et témoignent du climat nettement plus humide qui prévalais auparavant. Si elles constituent bien une ressource utilisable, ces réserves ne seront pas renouvelées après utilisation: on parle de ressource en eau fossile et elles ne sont pas renouvelable: en cas d'utilisation, on parlera d'exploitation minière de la ressource en eau, et après utilisation, il ne restera plus qu'à fermer le puits. Les grands lacs d'eau douce et les grandes nappes aquifères constituent un cas intermédiaire entre une ressource fossile et une ressource renouvelable. Pour les lac, on définit un temps de résidence qui correspond au taux de renouvellement de l'eau du lac, c'est-à-dire au nombre d'années nécessaire aux rivières qui alimentent le lac pour reconstituer la réserve en eau. Le taux de renouvellement est estimé à 4 année pour le lac de Constance en Allemagne, à 11 années pour le lac Léman et à 50 années pour le lac Sévan.